BLACKFOOT : Tomcattin'

Publié le par Gi_Toro



Houuuuaaah, qu’est-ce que je me fais chier cet après-midi… Mettons un peu de musique. Tiens, je vais m’écouter un des vinyles que je me suis acheté à la brocante la dernière fois. Alors, Tomcattin’ de Blackfoot... moi qui ai toujours voulu écouter de quoi ce groupe avait l’air, ça tombe bien ! Allez, on pose le disque sur la platine et c’est parti ! Oh putain ça décoiffe !!

C’est en 1979 avec sa troisième galette que les indiens de Blackfoot démarrent leur fameuse « trilogie animalière » (« Strikes » avec le serpent, « Tomcattin’ » avec la panthère et « Marauder » avec l’aigle) décrits comme étant leurs meilleurs albums. Ici je causerai donc de « Tomcattin’ », un disque mêlant le hard rock et le heavy au rock sudiste pour un résultat bourré d’énergie et terriblement accrocheur !

Et c’est parti donc, avec l’excellent « Warped » ! Les guitares rugissent, la batterie martèle et le chant est caractéristiques du southern rock avec ses intonations héritées du bon vieux rock’n roll tout en hurlant comme on le fait si bien dans le metal. Les musiciens sont tout sauf manchots et ont un vrai don pour faire taper du pied.

La seconde piste, « On the run », ralentit le tempo  mais est largement aussi efficace que la précédente, taillé pour la scène comme le suggèrent les chœurs chantant « Oooon the run !». A noter en plus un chouette solo !

Avec « Dream on » on a une chanson plus bluesy, bien groovy, tout en restant brutale malgré ses deux breaks mélodiques, on est bien loin de la ballade d’Aerosmith ! Du tout bon, encore une fois.

On continue, voici la courte mais balèse « Street Fighter », qui ne parle bien entendu pas des jeux vidéo, mais d’une bonne bagarre sur un riff puissant et agrémenté d’un bien beau solo. Mais le plus beau reste à venir avec la piste suivante…

Nous voici déjà à la dernière chanson de la face 1, « Gimme Gimme ». Les chansons étaient déjà vraiment très bonnes, mais là… C’EST LA SURPUISSANCE !!! On va à toute vitesse dans ce qui est mon morceau favori de l’album. Rien n’est à jeter, que ce soit le rythme entraînant, le riff impec’, le solo à la slide costaud, et le refrain ultra joussif où on a constamment envie de gueuler avec Rick Medlocke «  Giiiiimme Giiime Giiiime Giiiime, you give me the blues ! » YEEEEEAAAAAH, MAURTAILE !!!

Après cette orgie musicale voici la seconde face, voici la deuxième meilleure piste, « Every Man Should Know Queenie », alternant gros rock de bûcheron au riff assassin et refrain plus mélodieux et doux, avec de judicieux usages de guitare acoustique et de slide. Génial tout simplement.

Le mid-tempo écrasant « In the night » est aussi très bon, reprenant la recette des premières pistes de la face 1 en ajoutant un harmonica qui a tout à fait sa place.

« Reckless Abandoner » est lui aussi un mid-tempo, bien badass comme il faut qui montre bien que ce groupe a décidemment un talent indéniable pour ce genre de morceaux.

Arrive « Spendin’ Cabbage », ballade avec guitares acoustiques et harmonica et avec un chant hurlé et guttural contribuant à installer une ambiance désertique pas désagréable.

Shorty Medlocke, papa du chanteur, nous fait un petit speech et un peu d’harmonica avant que ne démarre la dernière piste, « Fox Chase », géniale et toujours aussi catchy, se terminant sur un combo riff tueur et solo mortel chaud comme les braises.

Avec son album à la panthère, Blackfoot apporte une pierre au rock sudiste, mélangeant les vertus de ce genre avec les propriétés accrocheuses et énergiques du hard européen et recouvrant de cette potion magique des compositions allant de l’excellent au génial. Une bonne grosse tuerie à conseiller aux fans de southern rock comme de hard rock.

Publié dans Schöne Musik

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T
WAOUH !!!! Brun est sur l'affiche de Blackfoot mdr
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